Une équipe de jeunes cinéastes amateurs raconte l'arrivée et l'installation d'immigrés italiens à Villerupt, petite ville du bassin sidérurgique lorrain affectée par la crise sidérurgique
Cette étude compare les comportements des jeunes femmes du Maroc à ceux des jeunes femmes d'origine marocaine en France, et se fonde sur un ensemble d'interviews des intéressées dans les deux pays
A partir d'une enquête menée pendant trois ans sur les fonds d'archives de témoignages audiovisuels de l'immigration en Lorraine, il s'agit d'en livrer ici les principaux résultats et de rendre compte d'un certain nombre de problèmes théoriques et méthodologiques rencontrés à cette occasion.
Durant les années 1990, la guerre civile qui déchira l'Algérie a contraint de nombreux Algériens à l'exil. L'embrasement de la violence a rendu l'ensemble de la population prisonnière de la terreur et a poussé ceux qui le pouvaient à prendre les chemins de l'exil. La France et le Canada ont constitué leurs deux principales destinations. C'est au destin social de ces exilés que s'intéresse cet ouvrage. A travers leurs trajectoires c'est toute une partie de l'histoire de l'Algérie indépendante qui transparaît. [Présentation de l'éditeur]
Aujourd'hui, un intérêt croissant pour l'immigration se manifeste à travers des récits de vie et des témoignages publiés par la presse dominicale, les journaux télévisés et les émissions spécifiques.
C'est parce qu'ils sont convaincus que ce double engagement, scientifique et politique, reste pleinement d'actualité que des amis de Pierre Vidal-Naquet, eux-mêmes historiens, ont pris l'initiative de cet ouvrage. Ils ont réuni les témoignages de plusieurs de ceux qui ont partagé avec lui des engagements politiques et des choix intellectuels, qui directement ou indirectement ont travaillé avec lui. Ils éclairent les différentes facettes d'une oeuvre et d'un itinéraire singulier : l'intellectuel citoyen, l'historien de l'Antiquité, l'historien du judaïsme. (Extrait de la quatrième de couverture)
Durant l'année académique 2004-2005, le Centre de recherche sur les médiations (CREM) a été à l'initiative d'une collecte de témoignages audiovisuels auprès des immigrés sud-asiatiques de Lorraine. Archives de témoignages filmés d'une population peu visible en cette région
Alors que les mémoires de l'immigration suscitent de multiples formes d'action culturelles ou pédagogiques, l'audiovisuel apparaît comme un outil permettant de travailler ces questions en favorisant l'implication et le débat. C'est ce que confirme un exemple de dispositif, le concours "Notre histoire vraie", organisé à destination de collégiens et lycéens, dont le principe est de s'appuyer sur un témoignage et d'écrire un scénario ayant pour thème l'immigration.
Plutôt que de s'arrêter, comme le font de nombreux ouvrages, aux " pannes de l'ascenseur social ", l'auteur préfère souligner la réussite scolaire des enfants issus de l'immigration. Dans une première partie il analyse les raisons de ce succès, pour ensuite, les confronter au témoignage de trois de ces miraculés.
Ce rapport passe en revue les différentes formes de violence exercée contre les immigrants d'origine subsaharienne (ISS) qui se trouvent en situation de clandestinité, au Maroc et en Espagne. Il se concentre sur les conséquences de la violence pour la santé des ISS et met en évidence la vulnérabilité dans laquelle ils se trouvent face à l'incurie des responsables marocains, espagnols et européens, en matière de protection contre toute violence, souffrance physique ou psychique, menaces ou intimidation.; Dans la première partie et après avoir expliqué et mis en perspective le phénomène de l'immigration subsaharienne en transit par le Maroc vers l'Espagne, il présente les résultats quantitatifs et qualitatifs de l'intervention de Médecins Sans Frontières (MSF), partant de l'activité médicale menée par ses équipes sur tout le territoire marocain. La seconde partie présente une série de témoignages regroupés par formes et types de violence. Dans ces témoignages l'origine des causes est détaillée, ainsi que les localisations des agressions et autres formes de violence exercées sur ces groupes vulnérables.; Le rapport se termine par un chapitre de recommandations principalement adressées aux autorités et aux responsables politiques marocains et espagnols
À l'occasion du vingtième anniversaire de la Marche pour l'égalité et contre le racisme, dite Marche des Beurs, les auteurs sont allés à la rencontre des acteurs du mouvement et ils ont fait leur portrait. Vingt ans après, ils ont tenté de savoir où en sont ces hommes et ces femmes, quels regards ils portent sur les événements passés et sur la crise que traverse aujourd'hui la société française. Ils donnent leur avis sur les difficultés qu'éprouvent certaines générations pour se sentir pleinement intégrées et sur le développement d'un certain repli identitaire.
La mémoire des individus prend une importance grandissante. Ceux qui en sont porteurs entendent laisser une trace et transmettre leurs cicatrices. Mais la mémoire doit être confrontée à l'Histoire, qui situe l'expérience dans un cadre plus large. Ce dossier entend démontrer que travailler sur la mémoire, c'est envisager autrement le rapport entre témoignages et Histoire. Il montre que certaines blessures n'ont pu trouver d'apaisement pour n'avoir pas pu trouver d'accès à la parole.
La publication rassemble les témoignages et les analyses présentées au cours de deux réunions dont : un colloque intitulé "les émeutes xénophobes contre les immigrés clandestins marocains en Andalousie, la politique de l'Union Européenne en question" et des journées d'études "l'exploitation de la main-d'oeuvre dans l'agriculture intensive en Europe aujourd'hui et demain". Ces réunions partent de l'émeute xénophobe des 5, 6 et 7 février 2000 à El Ejido en Andalousie.
L'auteur développe les relations entre le témoignage et l'histoire, distinguant trois phases dans l'histoire du témoignage et analyse ces variations dans le statut du témoignage sur le destin des juifs d'Europe. Durant les premières années d'après-guerre, les témoins veulent rappeler ce qui s'est passé mais ne sont guère entendus. A partir du procès Eichmann, les témoignages sont au contraire sollicités dans une perspective judiciaire. Enfin, à l'ère du témoin, le témoignage relève d'un véritable impératif social et non plus d'une nécessité intérieure.